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sentiments et aux plaisirs honteux auxquels elle s’adonne.

Le sein, surtout, cette mappemonde si jolie, arrondie par Vénus, animée par l’amour, retouchée, repolie par les dieux ; le sein, ce chef-d’œuvre de la nature, le plus bel ornement du corps féminin ; le sein, en un mot, qu’une femme devrait ménager avec tant de soin, est la partie la plus défigurée du corps de Caroline. Les mains criminelles de mille et une tribades, semblables à elle, sont encore empreintes sur les restes honteux de ses attraits qui tombent en ruines.

Il n’est point de femme aussi sotte, aussi insolente envers les hommes que cette Caroline. Elle se bat au couteau, se prend de vin, et, dans ses moments d’ivresse, elle porte sa passion pour les femmes jusqu’à les gamahucher. Qu’elles soient saines ou non, son amour l’aveugle.

Allez, jeunes Parisiens, allez embrasser l’aimable Caroline ; mais gare les chancres !

Pour la voir toute nue, en payant le champagne ou le bourgogne : un mandat de vingt et un francs.


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