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VICTOIRE

Rue Saint-Sauveur, chez madame Sain,
et tenant la maison.

Victoire est une très jolie femme ; son embonpoint fait plaisir ; elle a deux globes charmants : l’amour a embelli chacun d’eux d’un bouton de rose, qu’on serait tenté de croire sans épines ; sa peau et fort douce ; ses cuisses sont d’une blancheur éblouissante.

Pour le souper et la nuit : dix-huit francs.


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SA SŒUR

Même maison.

Quelle difformité dans la nature ! Autant la charmante Victoire est aimable, autant sa sœur est prude, maussade et bizarre : son teint un peu basané n’offre rien d’agréable.

trois francs.


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