vigueur de nos jours, son histoire est généralement
secrète, car les mœurs et les institutions ont
toujours réprouvé cette tendance qui soustrayait
la femme à l’influence de l’homme et l’induisait
à se refuser à la procréation : ce qui amène à
l’anéantissement de la race humaine.
Les lois et les coutumes françaises ont toujours proscrit les amours unisexuelles et particulièrement celles des lesbiennes ; c’est dans les mémoires secrets, dans les notes de police, dans les confidences féminines à des avocats, à des médecins, dans les dossiers d’affaires jugées à huis-clos qu’il faut aller patiemment recueillir les documents vécus qui permettent de reconstituer cette histoire de la volupté féminine qui, bien qu’occulte et soigneusement dissimulée, la plupart du temps, tient une si grande place dans l’histoire du monde, depuis les temps les plus reculés jusqu’à nos jours.