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LA PARTICIPATION DE L’HOMME DANS LE SAPHISME


de la liaison saphique ; d’autres goûtent des délices inouïes, au contraire, à être flagellés à l’instant où les amantes savourent leurs joies lesbiennes.

Chez le plus grand nombre, la vue de l’amour saphique n’est agréable que s’il est un prélude excitant et que, à un moment donné, le voyeur se satisfait sur l’une ou les deux actrices ou encore se fait masturber par elles par la main ou les lèvres.

Sous le second Empire, tous les familiers de la cour connaissaient les préférences passionnelles du comte P… qui délaissait sa femme pour des impures dociles à ses fantaisies.

Il aimait, à la fin d’un souper plantureux, voir deux femmes en toilette de bal élégante et correcte se donner des baisers, s’enlacer ; puis, se mettre nues.

Alors, la verge du comte se trouvant en état d’érection par suite du spectacle contemplé, il s’étendait sur le dos, et faisait se coucher sur lui, également sur le dos, l’une des deux femmes, en l’anus de laquelle il introduisait son membre. Pendant ce temps, l’autre femme commençait à titiller et à baiser le clitoris, la vulve de son amie, et celle-ci avait la recommandation de se laisser aller à tous les soubresauts, tressaillements, convulsions que provoqueraient en elle