Page:L’amour saphique à travers les âges et les êtres, 1906.djvu/156

Cette page a été validée par deux contributeurs.

L’Amour saphique, Bandeau de début de chapitre
L’Amour saphique, Bandeau de début de chapitre

XVII

LES ABERRATIONS DE L’OUÏE


Nous l’avons dit précédemment, les jouissances voluptueuses et les aberrations passionnelles que l’ouïe peut procurer sont de deux sortes : la musique produit la première ; la parole, la seconde.

La musique a une action puissante sur les nerfs humains que l’on ne saurait nier, que d’ailleurs la science explique.

Selon le rythme, la disposition des tons, la succession des notes, les sons des instruments, la musique détermine chez les moins doués pour sentir la mélodie les larmes, la gaîté, la volupté, le besoin de cruauté ou de bonté.

Nous ne parlons point là des savantes musiques modernes qui, à force de complications n’expri-