Page:L’Origine des Cons sauvages, 1797.djvu/21

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 19 )

et pleine d’arrestes, avec un long con thisic et contagieux, Il vied un sien ami, bon compagnon de Picardie, lequel tâchant lui dissuader ce mariage, en se gaudissant, lui en envoya tout au long le rondeau ci-après.

RONDEAU.

Un con basti de deux esclattes,
Et puis bordé de noire matte,
Et teint d’un tissu cramoisi,
A pris un chevalier moysi,
Qui ressembloit un roi de cartes ;
Il avoit les baleures plattes,
Et d’une blancheur toute matte,
Quand ce chevalier l’eut choisi.