Page:L’Intermédiaire des chercheurs et curieux, 1864.djvu/133

Cette page n’a pas encore été corrigée

libraire Brockaus en 1822, était faite sur le manuscrit original ; un employé de la grande maison de librairie que je viens de nommer, m’a assuré, il y a plusieurs années, qu’elle possédait ce manuscrit. Des détails exacts sur tout ceci auraient de l’intérêt pour les bibliophiles. — La Nouv. Biographie, publiée chez MM. Didot, se trompe en disant que « ce ne fut gu en 1830 qu’on mit au jour l’éd1tion en volumes in-8° faite sur le texte même d u manuscrit. ›› La Biofraphie Univ. de M1chaud (2°édit., t. V l, p. too) donne quelues détails sur l’édition de Paulin en 8 llisez : en to vol. in-8°) réimpr. en S4 (lisez : en 4) volumes in-1a lisez : gr. in-18). bille nous apprend que ç manuscrit original forme ooo feuillets divisés soigneusement en dix volumes ; elle ajoute que les éditeurs français en ont fait une révision sévère. au point de vue de la grammaire et de la licence quelquefois eflrontee du récit. Les assertions de la Biographie sont inexactes, puisque pour la majeure partie l’édtt1on française ne fait que reproduire celle commencée tl Leipzig et achevée (soi disant) à Bruxelles. La remière question a résoudre serait celle «lie savoir quel est l’écrivain homme d’esprit qui a revu et arrangé le manuscrit original pour la publication française de Brockaus. le pourrais (prolonger cette dtscusstpn, un peu longue éμ) peut ; être. mais je m arrête en disant (et en cect fimxte une phrase de Nodier) : à Il faut laisser quelque chose ll faire aux heureux désœuvrés qui ont assez de temps pour sbcctâper des Méntoires de Casanova, et assez e force de Jugement pour reconnaître que de toutes les questions auxquelles on peut consacrer les efforts de son intelligence, il n’y en a point de plus utile et de plus importante » F. C. — M. Ph. Busoni nous écrit : « Les Mémoires de Casanova sont bien d’un bout à l’autre de Casanova de Seingalt, ou du moins d’un individu qui aurait usurpé le nom de l’aventurier pour composer ses mémoires en allemand. Bien loin que les tomes IX et X soient de mon crû, je n’y ai mis la main que pour les franciser un peu et surtout pour en ôter les plus sales de leurs immondices. S’il y en a encore et beaucoup trop à mon avis, c’est que l'éditeur a pensé qu'avec ma manière d’opérer, il ne serait rien resté du tout. Veuillez donc ne pas m’attribuer une paternité quelconque dans le fait de ce mauvais livre ; je n’ai été qu'un correcteur, qu’un arrangeur tout au plus, et je l’ai toujours regretté. - En vous adressant ma réclamation, je ne fais que confirmer les précédentes à ce sujet ; l'une insérée dans l'illustration, il y a douze ans, à l’adresse de l'Indépendance belge ; et l’autre, il y a bien une vingtaine d'années, dans un journal dont j’ai oublié le nom. » Si M. Ph. Busoni a été le correcteur et l’arrangeur des tomes IX et X, Stendhal] (Beyle) a bien pu corriger et arranger les précédents, comme l’a dit le bibliophile Jacob. Il est incontestable que ces Mémoires ont été, sinon composés, du moins rhabillés à la française, car on trouve une imitation toute littéraire de Faublas, du Poëte de Desforges et des Erotiques de Nerciat. Ces Mémoires sont sans doute un mauvais livre dans le sens de livre licencieux, mais on peut en considérer certaines parties comme le chef-d’œuvre du genre.

Guillemin, sculpteur ou ivoire (Via. pp. ai, 91). — Voir Florent Le Comte et a brochure de ll/l. de Chenevières sur les sculpteurs en ivoire. F. Un livre cité par 1’éue1on(Víd. p. 54). - Le traité De smgularítale clerteorum se trouve parmt les œuvres de S.Cvprien, bien qu’1l ne soit pas de ce (Prend évêque. Il en existe plusieurs tra uctions franÎaises, notamment celle-ci : De la singuartté des clercs, on de obligation un sont les ecclésiastiques de vivre sépare : des femmes. lfddllil de l’o›-iginal latin qui se trqnve parmi les œuvres de saint Cyprien, avec des notes et une ana ! se complète : ie tout l’ouvrage (Paris, Valleyre, 1718. m-12, xxxvt et zzo.). non compris l’approbation de la Sorlîonne, ui est de 1710, et le privilège, de 1716. gn. H. Le patriarche arménien 4wetlik(Vid. p. 54). — Tous les ptîpiers diplomatiques relatifs au patriarche védilt de Constantinople, se trouvent dans les archives du Ministere des Ailaires étrangères. M. Bronet en a publié le Catalogue dans le Bullelm de I Acatl. des Sciences de S !-Péter.tbourg(13 avril 1838). V. L. ’Plumes oacalames d’argent au temps dlugusto (Vxd. pp. 69 et 942. 7 Les 1 roseaux d argent ›› pour écrire tatent connus (je ne dts pas en usage) bien avant les patriarches de Constantine le dont parle M. Fournier, dfaprès Niiintfaucon. Un åoëte grec qui séjourne assez longtemps à ome et fut en relation avec plusieurs membres de la famille impériale, Crinagoras de Myttlène, envoyait à Proclus, teune noble, qui faisait ses études, pour son Jour de naissance une plume d’argent, ai ;›7úper.v miïaμov (Ant1101. grecque, ch. Vl, épigr. 127). Il est vrai que cette même plume est appelée au vers suivant vacqtnztcv Èoupatinv. Le premier adjectif s’applique généralement au metal nouvellement poli, et ne conviendrait en aucune façon au roseau ou au bois. La seconde épitltete