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en quelque sorte, tout entier imprégné de sa beauté, et… v’lan ! vous voulez que j’épouse une grande perche de Brandebourgeoise, avec des cheveux de filasse et des yeux de mouton ? Non, non. — Ici la nature est plus forte que la loi ! Épouser une femme et en aimer une autre ! Avez-vous réfléchi que c’est le prélude immanquable d’un mauvais ménage. Et un ménage malheureux, savez-vous ce que c’est ? Savez-vous qu’il n’y a pas de prison, pas de bagne, pas d’enfer qui lui soit comparable ? Savez-vous qu’un mauvais ménage est une couvée de vices ? Savez-vous que le mari devient infailliblement ou ivrogne, ou joueur, ou débauché, et la femme infidèle