Page:L’Impôt sur les célibataires.djvu/33

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l’étoile brillait mollement dans l’azur assombri, et les mystérieux susurrements de la brise tout imprégnée du parfum des fleurs, invitaient l’âme à des ivresses infinies. Comment cela se fit-il ? Leurs mains se rencontrèrent, ils tressaillirent. Leurs cœurs se rapprochèrent et se trouvèrent à l’unisson ! Ils jurèrent de s’aimer toujours, et un baiser chaste et brûlant comme le feu de Vesta, fut le contre-seing de cet engagement. Ils comptent donc sur leur union prochaine. Ouais ! Mais voyez la fatalité ! Il se trouve que le papa ayant soigneusement vérifié la caisse du prétendu, ne l’a pas trouvée propre à recevoir son million, et rien ne peut le faire démordre de là ! Larmes et