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gauche d’une paralysie incomplète ; elle ne pouvait faire un pas sans un secours étranger. Un jour, la paysanne, entendant parler de la source de Massabielle, envoya quelqu’un à Lourdes chercher à la source même un peu de cette eau qui guérissait. Elle se fit lever, habiller ; deux personnes la soulevèrent et la mirent debout, en la soutenant sous les épaules. Alors elle étendit sa main tremblante vers l’eau libératrice, y plongea ses doigts, fit un grand signe de croix, porta le verre à ses lèvres, en but lentement le contenu. Puis elle se redressa, tressaillit et poussa comme un cri de joie triomphale : « Lâchez-moi ! Lâchez-moi vite ! Je suis guérie. » Et elle se mit à marcher comme si elle n’avait jamais été malade.

» Nous relatons aussi[1] le fait d’une vieille femme qui ne pouvait depuis deux mois se tenir debout, et qui marcha après deux séances de suggestion hypnotique.

» L’enfant Tambourné, âgé de cinq ans, présentait, d’après les rapports des médecins, depuis quelques mois, les symptômes d’une coxalgie au premier degré : douleurs très vives au genou, obtuses à la hanche, déviation en dehors de la pointe du pied, claudication d’abord, puis impossibilité de marcher sans provoquer de grandes souffrances. Les fonctions digestives se faisaient mal. Il y avait de l’intolérance pour les aliments, et par suite

  1. Voir la note précédente.