suggestions inattendues que le jeu de nos organes endormis, ou les souvenirs de l’état de veille, peuvent faire naître dans la portion imaginative et sensitive de la substance cérébrale.
C’est ce qui arrive également dans le sommeil nerveux ou hypnotisme ; le cerveau cède alors avec la plus grande facilité à toutes les suggestions et perçoit toutes les impressions qu’il plaît au premier venu d’éveiller en lui.
Si, dans un hypnotisé, il est si facile de produire la paralysie, l’insensibilité, la contracture des membres, et jusqu’à des suintements de sang sur telle ou telle partie du corps, il est tout naturel que l’on puisse produire les phénomènes inverses, c’est-à-dire rappeler au mouvement et à la sensibilité un membre paralysé, faire cesser les contractures nerveuses, arrêter les hémorragies, etc., etc…
Si, dans l’état d’hypnotisme, le cerveau est si docile aux impressions qui lui sont communiquées, il est tout simple qu’on puisse, à volonté, éveiller en lui les facultés latentes et mystérieuses qu’il a reçues de la nature pour conserver et rétablir dans l’organisme cet équilibre fonctionnel qu’on appelle la santé. C’est