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jours devant moi la demoiselle frémissante en sa fureur ; oui, en cet instant même, elle est là, devant moi. Quelle mystérieuse, influence m’obsède ? Qui me le dira jamais ? Vous ne dormez pas, Monsieur ?

Je ne dormais pas. Les ténèbres de cette isba, perdue dans la forêt, accablaient mon âme, et dans les sanglots étouffés de la tempête se dessina devant moi la triste image de la jeune mourante.


W. Korolenko.


(Traduit du russe par Mali Krogius.)