l’espère, il faudra faire en sorte de jouir
encore un moment… Adieu, ma chère
amie. — Adieu, mon tendre ami ; je t’en
prie de la discrétion. — Je te prie de n’en
point douter. Ils s’embrassèrent tendrement
et Osmond se retira dans le plus
grand silence.
Ayant fermé sa porte, Abeline rentra dans son appartement, je sortis du lieu où j’étais et je me trouvai devant elle. Elle fit un cri et se trouva mal ; je lui donnai du secours. Dès qu’elle eût repris connaissance, elle me demanda ce que j’avais vu et comment je m’y étais pris. Je lui en rendis un fidèle compte sans lui parler de mon valet… Elle pleura amèrement, me demanda grâce, me pria d’être discret, en m’assurant que, pour éviter la visite d’Osmond, elle allait aller à la campagne pour quelque temps. Elle me prévint que, pour deux ou trois