ennuyante, elle me laissa l’avantage de
déclarer mon amour à Lucille, un doux
sourire fut sa réponse et me permit de
penser que je parviendrais à l’attendrir.
Les deux jeunes gens, l’un qui portait
le nom de Limade, était le neveu d’Osmond ;
l’autre Julien, était destiné à
voyager dans les villes de commerce pour
en apprendre les élémens ; je leur fis d’autant
plus d’accueil que je savais qu’ils ne
pouvaient me nuire auprès de Lucille,
dont même il ne fut point question à leur
égard. Quant à la dame qui était avec
Lucille, ma tante ne l’appelait que sa
bonne amie, et ce ne fut que quelque
temps après que je pus la connaître ; tout
ce que j’appris, c’est qu’elle avait amené
cette aimable société chez nous.
Je demandai à cette dame et à Lucille la permission de les reconduire, et cela me fut accordé ; nous partîmes sur-le-