Page:L’Enfant du plaisir, ou les délices de la jouissance, 1803.djvu/90

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 74 )


j’adorerai toujours, si tu pouvais toujours m’être sincère, reçois ici un hommage que je dois te rendre, en t’aimant on est heureux, sans toi, il n’existe point de bonheur ; mais achève de remporter ta victoire, que tout l’univers soit soumis à tes lois. Que tes soupirs, que ta voix nous fassent tomber les armes des mains ; empêche-nous d’être cruels, c’est là le terme de ton triomphe.


Traitez-moi de fou, d’imbécille,
De libertin, de suborneur.
Peu m’importe, jamais Lucille
Ne s’effacera de mon cœur.


On fit honneur au repas, on mangea beaucoup, on but encore davantage, surtout monsieur Osmond ; Bacchus lui donnait l’organe de Stentor et la gaîté d’Anacréon ; sa conversation n’était point