Page:L’Enfant du plaisir, ou les délices de la jouissance, 1803.djvu/88

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 72 )


achevait de l’embellir. Lorsqu’elle s’abandonnait à un rire enjoué, on découvrait des dents d’une blancheur ravissante. Un léger spincer pressait sa taille fine ; son mouchoir disposé artistement, montrait les contours d’une gorge dont le mouvement précipité, attirait tous les yeux ; ses bras étaient l’ouvrage des grâces, et son pied aurait donné de nouveaux charmes à Vénus… Mais quoi ! j’ose entreprendre de tracer le portrait de Lucille, car c’est ainsi qu’elle se nommait ; sa beauté le rend impossible. Elle était accompagnée d’une dame âgée d’à peu près trente-six ans, grande, bien prise dans sa taille intéressante par sa figure qui était encore très-fraîche, du reste costumée à la mode, point trop élégamment. Nous avions de plus deux jeunes gens guères plus âgés que mademoiselle Lucille, tous deux avaient un physique