menâmes à pied jusqu’à l’endroit qu’elle
désirait voir ; nous entrâmes dans la maison
du jardinier sous prétexte de nous
rafraîchir ; on n’y vendait rien, cependant
je dis au vieillard qui nous répondit,
madame est très-fatiguée ; nous avons fait
un long trajet à pied ; nous n’avons pas
nos gens avec nous pour nous servir ;
ainsi monsieur si l’on peut en payant
tout ce qu’il faudra, prendre chez vous
une légère collation cela pourra nous
suffire. Le vieux Robert, homme pas plus
poli qu’il ne le faut pour être grossier,
se décide à cette offre pécuniaire. On lui
donne de l’argent pour pourvoir à la dépense ;
aussitôt il appelle Lucas et Lisette.
« Allons, preste, leur dit-il, vous
danserez demain ; vous avez assez dansé
hier, aujourd’hui il faut servir, monsieur
et madame ; allons morbleu soyez alerte
comme moi, (il ne faisait pas vingt pas
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