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vitai de lui parler. Enfin, si nous eussions été ensemble, lui dis-je en me jetant à ses genoux, peut-être les aurions-nous imités… — Je n’en sais rien, reprit Constance ; mais si j’eusse été bien sûre de votre amour et de votre discrétion… peut-être…

Le ton de langueur avec lequel elle prononçait ces paroles me fit croire que je pouvais tout oser. Je pris ses mains, que je couvris de baisers ; elle feignit de ne pas s’en apercevoir. J’imprimais les miennes sur tous les charmes que je n’osais encore découvrir ; un nouveau mouvement me devint favorable. Constance était assise sur un élégant sopha ; pour se mettre plus à son aise, elle se coucha nonchalamment sur le coussin droit, étendit la jambe gauche, l’autre posait encore à terre, et je me trouvais, entre deux. Je n’éprouvai que peu de ré-