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professeur, mais madame de Naucré m’imposa silence, par la raison que je ne devais pas être aussi éclairé que lui. Notre compagnie remonta paisiblement en voiture et nous retournâmes à Paris. Madame de Naucré, qui sans doute voulait être seule avec monsieur Audebert, ne nous ayant pas invités à nous reposer chez elle, je me retirai avec ma tante, mal satisfait du résultat d’un aussi beau jour, et du peu de succès de mon entreprise. En entrant au logis, nous trouvâmes un billet de la part d’une dame T...., que je nommerais Constance, qui nous invitait très-instamment à souper le soir même, et demandait qu’on lui fit réponse, au cas que nous ne pussions pas nous y rendre. Ma chère tante Abeline fut au désespoir de n’y pouvoir aller, car elle était intimement lié d’amitié avec cette dame ; mais elle me pria de me transporter sur-