à l’amour et les animaux n’ont qu’un
temps marqué ; si nous réfléchissons sur
ces prééminences, nous nous croirons
les plus heureux.
La volupté, reprit Julienne, n’est que l’appâs de la jeunesse et plus encore celui de la beauté ; trop souvent le plaisir n’est que l’effet d’une passion passagère, ou d’un caprice que l’habitude de la jouissance efface en faveur d’un objet nouveau ; les chagrins de l’inconstance surtout chez les femmes, est ce qui leur inspire plus de cruauté ou de méfiance envers les hommes. Si leur amour enfin les porte à nous aimer, convenez que leur gloire les rend bientôt perfides ; vous vous plaisez à être aimé, moi j’appréhende d’être aimable…
Je m’apprêtai à répondre à Julienne ; pour avoir le temps de le faire avant de