les douceurs des pavots de Morphée. Peu
d’heures après, je fus réveillé par le
bruit de ma sonnette. Je me levai cependant
pour répondre à l’importun qui
venait si mal à propos m’interrompre…
Mon valet n’étant pas encore descendu
près de moi, il savait que me couchant
ordinairement très tard, mon habitude
était de me lever de même… J’ouvris
enfin ; mais quelle fut ma surprise de ne
trouver personne. Je ne savais à qui attribuer
cette malice ; il faut, me dis-je,
que ce soit quelqu’un de la maison qui
s’amuse au malin plaisir de venir troubler
mon repos : je refermai ma porte
avec humeur, et je me disposais à me remettre
au lit lorsque je m’aperçus que je
marchais sur un petit papier ; je le pris,
je le lus : il contenait ces mots… « Vous
» voudrez bien rapporter ce billet à celle
Page:L’Enfant du plaisir, ou les délices de la jouissance, 1803.djvu/133
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 115 )