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reins ; mais le jeune homme s’aperçoit du danger qu’il court s’il tarde plus longtemps à donner la mort à cet indomptable Sarrasin.

Levant le bras le plus qu’il peut, il plonge deux ou trois fois tout entier le fer de son poignard dans le front horrible de Rodomont, et se dégage ainsi de tout péril. Vers les affreuses rives d’Achéron, délivrée du corps plus froid que glace, s’enfuit, en blasphémant, l’âme dédaigneuse qui fut si altière et si orgueilleuse au monde.


FIN DU TOME QUATRIÈME ET DERNIER