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IÔN, (triste)

Tu n’as jamais connu ta mère ?… Non, jamais !
(avec une grande candeur)
Dans les langes de lin où, dit-on, je dormais,
Ce temple m’a reçu comme un oiseau sans ailes
(avec enthousiasme)
Et le Dieu m’a nourri de ses mains immortelles.
Il tend ses mains ravies vers le temple.