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III

— Le gaillard n’est pas trop mal fait !
Il a même une bonne tête —…
Comme au Comice, le Préfet,
Admire aussi la belle bête :
Et j’entends ce sacré major
Louanger ensuite à son aise
Un tout autre endroit de mon corps :
Objet de gaîté bien française.

Alors, sans bouger le sourcil,
Je me dis, pendant ce temps-là :
Si tu n’as pas vu mon cul, le voici !
Si tu n’as pas vu mon cul, le voilà !

IV

De la chair jeune de vingt ans
Qu’étalera fièvre ou bataille,
Savez-vous que c’est épatant
Quand on la drogue et qu’on la taille !
Et le morticole abruti
Portant du velours sur la manche
Numérote mes abatis
Pour les lendemains de Revanche…

Alors, sans bouger le sourcil,
Je me dis, pendant ce temps-là :
Si tu n’as pas vu mon cul, le voici !
Si tu n’as pas vu mon cul, le voilà !

V


C’est la croix au dos du mouton :
Il a dit « Bon pour le service ! » ;
Un sergent vague écrit mon nom
Sur la liste des Sacrifices…
— Hé ! l’homme aux manches de velours,
Même quand on est militaire,
Faut pas vendre la peau de l’ours
Avant qu’on ne l’ait mis par terre !…