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consolation, de savoir sur quoi s’appuyait votre mère, par quels principes elle se laissait guider.

Un autre motif encore m’anime à vous dédier ces pages : c’est que je n’aurais jamais pensé à discuter un livre que je considère comme le produit de tendances antisociales, et partant pathologiques, si je n’avais eu le bonheur de vous posséder. Votre existence m’a fait songer aux filles et aux fils d’autres mères, et cette pensée m’a décidée à dire franchement mon opinion, au risque même de paraître par trop arriérée. En écrivant les pages qui suivent, je vous avais toujours présente devant ma vision intérieure : et c’est ainsi que cet ouvrage a été en vérité inspiré par vous. Vous en étiez le primum movens, et il n’est que juste de dédier à votre cher nom ce qui vous appartenait en propre dès le début.

Et si cette sincère profession de foi pouvait préserver de l’erreur et guider sur le chemin droit, quoique pénible, de la vérité quelques âmes humaines, ce serait là plutôt votre œuvre que la mienne.

Marie de Manacéïne.