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et défaillant d’un (cube qui a pour base le) carré dont le côté est égal à deux tiers de AB[1]. »

« Le produit du carré de BD en AD est égal au solide à côtés parallèles, terminé par deux carrés de BD et par quatre rectangles AD, BD ; le produit du carré de C en C, c’est le cube égal au solide donné. Le solide appliqué à AB sera dans un cas défaillant, et dans l’autre excédant, d’un cube dont le côté est égal à BD. C’est ce que nous nous proposions de démontrer. »

Ensuite le géomètre arabe se propose ce problème plus général :

Étant donné un volume V, un parallélépipède P, et une droite a, appliquer à cette droite un parallélépipède égal à V, et défail1ant ou excédant d’un parallélépipède semblable à P.

J’abrégerai considérablement la démonstration par laquelle il ramène ce problème au lemme résolu préalablement, en introduisant quelques notions modernes.

Désignons par trois arêtes d’un parallélipipède aboutissant à un même sommet, et par les angles compris entre ces trois arêtes prises deux à deux ; le volume de ce parallélépipède sera représenté par l’expression

Dès qu’il s’agit, comme ici, de parallélépipèdes semblables, seront constants, et pourront être remplacés par et et désignant des rapports constants, et seul restant

  1. Évidemment est une erreur de copiste pour  ; comparer le passage du texte cité ci-dessus.