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A MONSIEUR MONSIEUR DU RYER
Sieur de Malzair, Gentilhomme ordinaire
de la Chambre du Roy.

A Conſtantinople.


MONSIEUR,

Ayant appris par le rapport de pluſieurs Marchands de cette Ville, les bons offices que vous rendez tous les jours à ceux de noſtre Nation, & particulierement à nos Concitoyens, qui tous unanimement ſe loüent fort de votre affection & du ſoin particulier que vous prenez à les proteger & defendre : Nous avons creu eſtre de nos devoirs de vous en rendre par ces lignes mille remerciemens, & ce d’autant plus affectivement que voſtre courtoiſie & non pas leur merites vous porte à tous ces bons offices, dont eux & nous garderons à jamais un perpetuel ſouvenir pour vous en quelque reſſentiment lors que l’occaſion s’offrira, & vous faire cognoiſtre par nos ſervices que vous n’avez pas jetté voſtre ſemence en une terre infertile. Cependant, Monsieur, nous vous ſupplierons de nous vouloir continuer l’honneur de voſtre amitié, et les effets de votre bien-veillance, ainsi que nous deſirons de vous témoigner en toutes ſortes de rencontres, que nous ſommes veritablement,
MONSIEUR,

De Marseille, ce 24

Aouſt 1632.

Voſtres-affectionnez ſerviteurs les Consuls

Gouverneurs de la Ville de Marseille
MONTHOVLIOV.
FRANCOIS NAPPOLLON.
DV PONT.