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L’ŒUVRE DE GIORGIO BAFFO


IL BULGARISE AVEC VIOLENCE UNE FEMME

À mon casino je suis allé avec une femme,
Et m’y suis per quantum possum, diverti ;
In primis et ante, omnia, j’ai fait
Mon affaire, id est, je le lui ai mis en moniche.

Après avoir bien enfilé cette bougresse,
J’ai essayé de la bulgariser ;
Mais, comme elle était trop bien cousue,
Je me suis mis à l’enfiler à l’Esclavonne.

Durant un bout de temps je n’ai pas mené grand bruit,
Mais après avoir vidé plus d’un gobelet,
Je suis revenu m’amuser avec la belle ;

Je l’ai prise tantôt par-dessus et tantôt par dessous,
Puis je l’ai tournée la tête en bas,
Et je n’ai eu de cesse que je l’eusse bulgarisée.


POUR AVOIR VU CHIER EN PLEIN AIR

Un grand plaisir que j’eus, ce fut de voir
Se soulager en plein air une Dame, dans un parc ;
Elle faisait une magnifique omelette,
Avec un derrière qui méritait cent cas.

Lorsque je vois chier ces gros fessiers,
Je les baiserais comme une médaille ;
Prétende qui n’est pas de ma confrérie
Que ce sont là goût de cochons, de viédazes ;

Je ne sais que répondre : voir un derrière grassouillet,