Seront ainsi que toi parjures et légers,
Passibles aux douleurs en tous lieux étrangers,
Et verront sous leurs pas la mort blême et cruelle,
Lorsque j’aurai croyance à la femme infidèle.
Quelqu’un a pris plaisir à se jouer de toi.
Barbare ! oses-tu bien encor parler à moi.
Et ne rougis-tu pas de l’excès de ton crime ?
Un peu d’honneur devrait t’en rendre la victime,
Effacer dans ton sang sa honte et sa noirceur.
Mais, perfide, tu n’as ni honte ni pudeur,
Et sous le beau semblant d’une feinte sagesse,
Tu fais des attentats dignes d’une tigresse.
Confonds-moi du récit de ce que j’ai commis,
Et…
Sous ta volonté je ne suis plus soumis.
Je te suis désormais plus froid et plus rebelle
Que ta beauté jadis ne me rendit fidèle.
Ai-je à quelque berger donné quelque faveur
Qui t’ait déjà porté la jalousie au cœur ?
Tu connais à peu près de quoi je suis capable.
Oui, je sais ton humeur bénigne et charitable.
En veux-tu davantage ?
Achève.