serait livrée à son attaque avec ivresse, mais
l’un et l’autre s’appliquaient à éviter l’extase
du coït, pour transporter leur émoi sur le frisson
procuré par le contact du mouchoir de
dentelles entre leurs cuisses. La sensation
montait, montait toujours ; ils se pâmaient
dans les bras l’un de l’autre, se becquetaient,
tressautaient, leurs parties sexuelles se collant
sur le mouchoir de dentelles. Une impression
de farouche bonheur se traduisait dans leurs
yeux. Ne se quittant pas, ils sortaient la langue,
se la léchaient, chacun leur tour ; les
moindres idées qui traversaient leur âme
n’étaient pas un secret pour l’un et pour
l’autre ; leur cœur battait à l’unisson, ils prolongeaient
leurs postures, actionnant, par une
force de volonté extraordinaire, leurs sexualités,
pour qu’elles atteignissent toutes les
fibres agrippeuses de félicité.
Jacques la suppliait, après une délicieuse minute d’un repos engourdissant, de recommencer ; elle ne refusait jamais ; la main, retirée de dessous les jupes, où se prélassait la queue mendiant le masturbage, saisissait d’abord les couilles, puis toute la tige virile, et le branlage redoublait avec plus de vélocité ; le résultat se précipitait, le sperme restait