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femme.

Ils ne furent pas plus tôt seuls, qu’ils tombèrent dans les bras l’un de l’autre, pour se supplier réciproquement de se pardonner leurs fautes. Touchant ménage, ils recoururent à la plus franche des confessions pour chasser tout nuage de leur ciel. Les mains de Jacques, tout en parlant, dégrafaient le corsage de Thérèse, dénouaient les cordons de la robe et des jupons, et de son côté, se laissant faire, elle lui déboutonnait sa culotte, prenait sa queue dans la main, lui tendait la bouche pour se pigeonner au milieu de ces premiers attouchements érotiques. Puis, prestement en chemise, prestement nus, ils s’agrippèrent ventre à ventre, échangeant leurs confidences, où il avouait n’avoir encore couvert que de minettes et de feuilles de rose La Férina, tandis qu’elle confessait, la vilaine méchante, avoir été baisée par les deux amis, Alexandre Brollé et Émile Sauton, sans oublier l’excellent mari de la belle Annette, Gaston Gressac, qui se contenta d’enfoncer la pine dans son con, après avoir enculé Léa.

De se raconter les obscénités qu’ils rêvèrent et exécutèrent, en dehors de leurs liens matrimoniaux, cela les émoustillait, et Jacques