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l’établissement, où fréquentaient de nombreux luxurieux de Paris, et où il apprendrait du nouveau. Surtout qu’il y vienne en compagnie d’Antoine et Lina Gorgon, lesquels lui seraient probablement très utiles. Elle lui recommanda de se défier de La Férina, une femme dangereuse, qui soufflait les maris à leurs épouses, les amants à leurs maîtresses, et les femmes à tous les hommes, sous son apparence de tristesse mélancolique. Il l’avait du reste jugée ; pour s’être rendu chez cette courtisane, il courait le risque de perdre sa femme et sa belle-sœur. Elle savait s’y prendre de toutes les façons pour arriver au but qu’elle se proposait, et qui souvent apparaissait le contraire de celui qu’elle poursuivait.

— Dans les jolies choses de l’amour, lui dit-elle, il y a deux points de vue à observer. Il faut tenir compte de ceux qui s’entêtent dans les idées du vieux temps et avec lesquels il n’y a rien à espérer ; et il ne faut s’occuper que de ceux qui, assoiffés d’imprévu, cherchent à élargir le champ des voluptés. Parmi ces derniers, les seuls intéressants, il s’agit de cataloguer les riches et les intelligents ambitieux.