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Le godemiché s’enfonçait avec lenteur dans le con, et en ressortait de même, sur le retrait en arrière du beau cul d’Horacine, qui poursuivait ainsi un habile chatouillement du vagin, tout en branlant d’un doigt savant le clitoris de son amie. Les deux femmes luxuraient sans échanger un mot, certainement très intéressées à fonctionner de leur mieux dans la félicité qu’elles recherchaient. Jacques, toujours très attentif, apercevait de temps en temps les bras de La Férina, qui s’enroulaient à la taille d’Horacine, sur la ceinture qui retenait le godemiché, sans doute pour l’engager à appuyer plus ou moins fortement ; il s’échauffait de plus en plus à contempler un si suggestif tableau, il bandait sous la fièvre du désir, il ne sut observer plus longtemps l’immobilité absolue qu’exigeait son irruption inattendue dans l’appartement, et il poussa un soupir, qui fit retourner la tête à Horacine.

Celle-ci le vit et bondit à bas du lit, en proie à une folle colère ; La Férina la suivit, et les deux femmes lancèrent des regards très courroucés au montreur de plaisirs, qui balbutia :

— Ne vous fâchez pas, attendez que je vous explique…

— Que faites-vous ici, vous ? clama La