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des circonstances, s’appliqua à exciter les deux hommes l’un par l’autre : les jupes entortillées à la ceinture, les cuisses et les fesses nues, elle tourbillonnait devant Antoine, devant Jacques, approchait le ventre, le cul, en mouvements lascifs et désordonnés, pour attirer la queue la plus vaillante et l’inciter, soit à l’enfiler, soit à l’enculer. Antoine, fatigué par ses cinquante-cinq ans, ne brillait pas pour bander, mais il s’entendait à merveille dans les poses cochonnes, et savait mettre en relief les excellentes dispositions de sa femme, jouissant cérébralement de ses allures friponnes. Si Lina attendait depuis trois jours le coup de queue de Jacques, elle fut amplement dédommagée.

Au milieu des évolutions de la danse du ventre, le ventre mâle et le ventre femelle ne se quittèrent plus, la queue se faufila vers le con, à travers les cuisses qui s’écartaient, et disparut bientôt dans le vagin. Antoine, à deux genoux, soutenait de ses deux bras le corps de sa femme plaqué contre sa poitrine, et lui envoyait des coups de langue au bas des reins et sous la ceinture. Il ne broncha pas tant que Jacques n’eut pas lancé sa décharge.

C’était la reprise des voluptés ; elles se continuèrent durant la journée de cette longue