Page:L’Érotin - L’Amour paillard, 1941.djvu/25

Cette page a été validée par deux contributeurs.
 Les corrections sont expliquées en page de discussion
— 23 —


eux.

— Vos caprices, ma chère, sont des ordres, et malgré le plaisir que je me promettais en contemplant de nouveau ces ébats, je suis certain que personne ne s’opposera à ce qu’il n’y ait d’autre spectatrice que vous.

— Margot a raison, appuya Horacine, allons, Messieurs, accompagnez-moi au billard, on carambolera jusqu’à ce qu’elle nous fasse rappeler.

— Retirez-vous avec eux, Arthur.

Les trois Messieurs et Horacine quittèrent La Férina, dite Margot, ou Marguerite pour ses amis ; celle-ci reprit sa posture sur la chaise longue et commanda à Mourette de faire entrer le montreur de plaisirs. Jacques et son monde pénétrèrent, et ne s’étonnèrent pas de ne voir que l’horizontale. La saluant sans embarras, Jacques lui dit :

— Je croyais. Madame, que nous devions traduire nos tableaux devant plusieurs personnes ? Faut-il que nous commencions, ou que nous attendions ?

— Vous pouvez commencer, j’ai tenu à être seule.

— Nous n’en serons que plus flattés et plus encouragés ; de nombreux spectateurs gênent