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potelé, ressortait sous l’élégance de la toilette et des dessous, fascinait ses yeux, brûlait son ventre ; il pointait ferme ; elle s’affaissait légèrement, le buste en avant, pour qu’il s’appuyât bien à sa croupe, et qu’il pénétrât sans trop de difficulté dans son vagin ; elle s’émouvait en sentant la queue s’enfoncer, et se précautionnait néanmoins pour arranger sa robe afin d’éviter des plis accusateurs.

L’action débutait on ne peut mieux ; il la prenait et elle s’abandonnait ; la queue fouillait tout le vagin ; ils ne parlaient pas, mais échangeaient de hâtifs baisers et de très langoureux regards. Ils entendirent remuer dans une pièce peu éloignée, et ils tressaillirent à des petits rires étouffés ; d’un mouvement instinctif, ils se séparèrent ; la queue, sans débander, se trouva hors du con. Un certain émoi les troublait ; la même idée leur vint, se rendre compte de ce qui se passait ; les jupes de La Férina retombèrent, la queue de Jacques rentra dans la culotte.

Ils s’avancèrent sans bruit, et dans la salle qui servait pour les répétitions, ils virent Gaston Gressac juché sur l’estrade où l’on étudiait les postures érotiques, les jambes pendantes, et entre ses jambes écartées, Thérèse