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ses, et l’enculait si brusquement qu’elle poussait un cri de douleur, tout en disant :

— Ah, ah, ah, quel est ce sot animal !

— Hein, qu’y a-t-il ? interrogea Thérèse.

— Ce qu’il y a ? Un monsieur qui ne se gêne guère et qui me fout sa marchandise dans le troufignon.

— Chut, taisez-vous, dit La Férina, comprenant ce qui arrivait. S’il y a un homme dans ton cul, ce ne peut être qu’un ami, laisse-le prendre sa part du festin. Je crois bien que ce doit être le mari de Thérèse, nous tenons sa femme à toutes deux, il est bien juste qu’il pisse son jus chez toi ou chez moi.

— Oh ! si c’est le mari de Thérèse, je ne proteste plus. Il peut bien m’enculer à sa fantaisie, on n’en jouira que davantage. Dis le monsieur, ne me tiens pas la tête, que je regarde et que je sache si tu es bien le mari de ma petite femme ? Ah ! c’est vrai, c’est lui. Va, chéri, ta queue est bien dans la place, chourine ferme, on jouira tous ensemble !

Les chairs se massaient ; les corps s’agrippaient ; les spasmes se poursuivaient ; une chaleur torride s’emparait des êtres ; la même soif de luxure les unissait, les empêchait de s’arrêter aux moites humidités qui collaient