leurs fautes, auxquels il donnait son joug doux et facile à porter.
Comme homme, il dormit dans une barque, et, comme Dieu, il marcha sur les flots et commanda aux vents et à la mer.
Comme homme, il paya l’impôt, et, comme Dieu, il ordonna d’ôter de la bouche du poisson un statère.
Comme homme, il pria avec nous et pour nous, et, comme Dieu, il accueillait avec son Père les prières de nous tous.
Comme homme, il versa des pleurs sur la tombe de son ami, et, comme Dieu, il tarit les larmes des sœurs qui pleuraient un frère, en le ressuscitant.
Comme homme, il demanda où l’on avait enterré Lazare, et, comme Dieu, il lui rendit la vie quatre jours après sa mort, en l’appelant à haute voix.
Comme homme, il fut livré pour une vile somme d’argent, et, comme Dieu, il racheta le monde par l’effusion de son sang précieux.
Il fut muet comme un agneau devant celui qui le tond[1], suivant la nature humaine ; mais, par sa nature divine, il est le Verbe de Dieu, existant dès le commencement, celui par qui les cieux ont été affermis[2].
Comme homme, il fut attaché à une croix entre deux larrons, et, comme Dieu, il voila les astres de