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avancée comme chez les Grecs, mais elle est sur la même ligne que l’autel, qui y est enclavé pour ainsi dire, précisément à l’endroit où, chez les Grecs, se trouvent les portes saintes ; à l’autel est adossée toujours une grande image.

L’autel est recouvert, comme celui des Grecs, sur tous les côtés, d’une étoffe brochée d’or ou d’argent : au-dessus s’élèvent deux gradins sur lesquels sont placés des images, des croix et des cierges. Ordinairement il y a douze cierges.

La cloison du sanctuaire a deux portes, l’une du nord, et l’autre du sud. Devant la cloison, dans toute la longueur de l’estrade où s’élève l’autel, il y a un rideau qu’on tire pendant l’oblation, et ensuite au moment où le prêtre communie. Derrière cette cloison, à gauche, se trouve un espace où est placée la table de l’offertoire, et sur laquelle se fait l’oblation. C’est de là que l’archidiacre, après le trisagion, transporte le calice, par la porte du sud, sur l’autel.

Les églises arméniennes sont surmontées de la croix, qui est toujours tournée vers l’orient.



FIN.