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héritage ; conservez-les et protégez-les maintenant et à jamais.

S’il y a des communiants, après que le diacre a dit : « Approchez dans la crainte de Dieu et avec foi, » et pendant que les clercs chantent : « Notre Dieu et notre Seigneur nous est apparu, » le prêtre prend le calice et s’avance jusqu’à l’extrémité de l’estrade où s’élève l’autel ; le diacre prend de dessus l’autel le voile du calice, et, se plaçant à la gauche du prêtre, soutient aussi le calice en laissant pendre un bout du voile. Alors les fidèles s’approchent, les bras croisés sur la poitrine, se prosternent à plusieurs reprises, et reçoivent une parcelle du corps et du sang de Jésus-Christ, que le prêtre prend du calice et leur met dans la bouche, en disant à chacun :

Que le corps incorruptible de Jésus-Christ te donne la vie éternelle, et que son précieux sang soit pour la rémission de tes péchés.

Chaque fidèle, après avoir communié, s’essuie la bouche avec le bout du voile et baise le pied du calice. La communion étant finie, le prêtre dit, en bénissant avec le calice les communiants et tous les assistants :

Sauvez, mon Dieu, votre peuple, et bénissez votre héritage, etc.

Après quoi il reporte le calice sur l’autel.
Le rideau se ferme encore une fois et les clercs chantent :

Nous sommes comblés, Seigneur, de vos biens,