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sus des bienheureux patriarches. Par eux vous avez été appelé Dieu, mais par nous, vous vous plaisez à être affectueusement nommé Père. Maintenant nous vous prions, ô Seigneur, de faire chaque jour resplendir de plus en plus, au milieu de votre sainte Église, ce nom nouveau et si honorable pour nous.

Le diacre. Bénissez-nous, ô Seigneur.

Le prêtre, à haute voix. Et permettez-nous d’ouvrir la bouche d’un ton filial, en vous invoquant comme notre Père céleste, de chanter et de dire :

Les clercs. Notre Père qui êtes aux cieux, que votre nom soit sanctifié, que votre règne arrive, que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donnez-nous aujourd’hui notre pain quotidien, et pardonnez-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, et ne nous induisez point dans la tentation, mais délivrez-nous du mal.

Pendant que les clercs chantent l’Oraison dominicale, et que le diacre encense, du haut de l’estrade où s’élève l’autel, les clercs et les assistants, le prêtre dit à voix basse :

Seigneur des Seigneurs, Dieu des Dieux, Roi éternel et créateur de tous les êtres, Père de Notre-Seigneur Jésus-Christ, ne nous induisez pas dans la tentation, mais délivrez-nous du mal et sauvez-nous des embûches du démon.

Le diacre. Bénissez-nous, Seigneur.