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le tombeau avec un corps de même substance que le nôtre, il renversa la puissance de l’enfer et vous manifesta à nous, comme l’unique et vrai Dieu, le Dieu des vivants et des morts.

Le prêtre, prenant dans ses mains les saintes offrandes, dit à voix basse :

C’est pourquoi en commémoration de ce commandement salutaire, de sa passion, de son crucifiement, de son ensevelissement pendant trois jours, de sa résurrection, de son ascension, par laquelle il monta au ciel pour s’asseoir à votre droite, ô Père ; de son second et glorieux avénement, célébrant ce divin mystère de son corps et de son sang, nous vous confessons et nous vous bénissons.

Le diacre. Seigneur, bénissez-nous.

Le prêtre, posant le calice sur l’autel, ajoute à haute voix :

Nous vous offrons ces dons qui sont les vôtres, en toutes choses et pour tout.

Les clercs. Vous êtes béni en tout, ô Seigneur ; nous vous bénissons, nous vous rendons grâces, nous vous louons, et nous vous adressons nos supplications à vous, notre Seigneur Dieu.

Pendant que les clercs chantent, le prêtre, élevant les mains vers le ciel, dit à voix basse :

Il est juste, Seigneur Dieu, de vous louer, de vous remercier toujours ; car vous n’avez pas dé-