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offrant et offert, acceptant et donnant, ô Jésus-Christ notre Dieu ; vous à qui nous rendons gloire avec le Père sans commencement et l’Esprit très-saint et bienfaisant, maintenant et à jamais, dans les siècles des siècles. Amen.

Après cette prière, le prêtre se place de côté, le visage tourné vers la porte du sud, par où l’on apporte les saintes offrandes ; il reçoit des mains du diacre l’encensoir avec lequel il encense l’autel et les saintes offrandes qui sont entre les mains de l’archidiacre. Puis il prend le calice recouvert du grand voile, avance vers l’extrémité de l’estrade où s’élève l’autel, et bénit les assistants avec le calice, qu’il replace ensuite sur l’autel. Après quoi, on lui présente à laver ses mains, et il dit à voix basse le psaume XXV : « Je laverai mes mains avec sainteté, etc., etc. » (Voir p. 114.) Les clercs et les fidèles, qui étaient à genoux, se relèvent.

Le diacre. Avec foi et sainteté, prosternons-nous pour prier, devant le saint autel de Dieu, pénétrés d’une crainte profonde, avec une conscience pure et sans scandale, sans hypocrisie et sans astuce, sans fourberie et sans duplicité, avec un esprit non chancelant ni douteux dans la foi ; mais avec une âme pleine de droiture, un esprit sincère, un cœur soumis, et une foi parfaite. Remplis de charité, comblés surabondamment de toutes les bonnes œuvres, persistons dans la prière devant ce saint autel de Dieu, et nous trouverons grâce au jour de la manifestation et à la seconde apparition