Page:L’Église arménienne orientale, trad. Dulaurier, 1859.djvu/114

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

votre pauvre serviteur, du ministère spirituel de votre gloire, dont j’ose m’approcher. Faites que je me dépouille de toutes mes iniquités, qui sont le vêtement de l’abomination, et que je sois brillant de votre lumière. Éloignez de moi toute souillure, effacez mes péchés, afin que je devienne digne de la splendeur que vous avez préparée. Faites-moi la grâce d’entrer avec la pompe sacerdotale dans votre sanctuaire, où je vais offrir le saint Sacrifice, en compagnie de ceux qui ont observé vos commandements avec un cœur pur, afin que je sois trouvé convenablement préparé pour entrer dans la chambre nuptiale, avec les vierges sages, et afin de vous glorifier, ô Jésus-Christ ! vous qui avez expié les péchés du monde ; car vous êtes la sanctification de nos âmes. C’est à vous, ô Dieu de miséricorde, que conviennent la gloire, la puissance et l’honneur, maintenant et à jamais, dans les siècles des siècles. Amen.

Avant de s’habiller, le prêtre ôte ses chaussures, et met des bas blancs et des sandales que l’on conserve pour cet usage à l’église. (Ce n’est qu’en sandales qu’il peut se présenter à l’autel pour dire la messe.) En même temps, les diacres s’approchent de lui et le revêtent des habits sacerdotaux. À chacune des parties du costume sacré, le diacre qui en est chargé dit :

Prions encore en paix le Seigneur.

Un autre diacre répond :

Seigneur, faites miséricorde.