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L’ÉCOLE DES BICHES


chez elle le jour même en compagnie de Marie. Ils doivent prendre leur part d’un dîner qu’elle a fait préparer pour mieux les disposer aux joies de la soirée qu’elle présidera, et dont elle se promet aussi quelques jouissances. Le dîner a eu lieu. La maîtresse de la maison n’a pas ménagé ses hôtes. Caroline, très-animée, a cependant conservé toute sa tête, tandis que ses convives, moins habitués qu’elle à son régime de table, n’ont plus guère la conscience de ce qu’ils disent ni de ce qu’ils font. En se levant de table, le joyeux trio passe au salon, toutes portes fermées. Dès leur entrée, Adrien, les yeux brillants et le teint animé, ne se possède plus. On ne peut reconnaître ce jeune homme si doux, si réservé : il est devenu d’une grande audace. Bouche, gorge, con, cul, tout est baisé, tout est peloté.)

caroline (à Marie).

Mais il est enragé ! ma chère ; retiens-le donc !

marie.

Dame ! c’est bien un peu toi qui l’a mis dans