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L’ÉCOLE DES BICHES


mes du toucher, de la vue et de l’odorat, et maintient leur sensibilité.

(Les jeunes filles passent dans le cabinet. Caroline met en évidence bidet, serviettes, savon, eaux de senteur, enfin, tous les objets nécessaires à la toilette secrète de la femme la plus recherchée. Marie, placée Sur le bidet, s’apprête à commencer l’opération.)

caroline.

Non, chère belle, laisse-moi faire ; je veux moi-même t’enseigner comment on doit procéder.

(Ceci dit, Caroline s’empare du conin de sa cousine, le savonne, y introduit délicatement les doigts d’une main, ce qui ne l’empêche pas avec l’index de l’autre, de polissonner dans le trou voisin. Ce genre d’ablution ne déplaît pas à notre néophyte. Aussi, à peine levée, veut-elle rendre à Caroline les mêmes soins qu’elle vient d’en recevoir.)

Voilà qui est fait. Viens. Maintenant, je veux te faire goûter le nouveau plaisir promis, et que,