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TROISIÈME ENTRETIEN.

le comte, caroline.
caroline.

Voyez, cher comte, comme avec peu de chose vous avez fait heureuse cette enfant.

le comte.

C’est vraiment une bien jolie fille : la beauté sympathique, un son de voix à faire damner un saint ! Pourquoi m’avais-tu jusqu’à présent caché ce trésor ? Te méfierais-tu de moi ?

caroline.

Peut-être ferais-je bien ; mais ce n’est pas là la raison. Depuis plus d’un an, sa mère lui défendait ma porte, dans la crainte de la contagion de mes exemples. Vous le voyez, elle a bien réussi ! Empêchez donc une jeune fille