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L’ÉCOLE DES BICHES


tions, elle se trouve dérangée plusieurs fois. Enfin la crise approche).

caroline.

Va plus vite !… Bien !… comme cela… Ah !… je me meurs !… (À la décharge faite dans de si bonnes conditions succède un instant de repos et d’extase ; mais Caroline, bientôt remise, reconnaissante d’un plaisir si vif donné avec tant de zèle, saute au cou de Marie, et lui donne des baisers si lascifs, que de nouveaux désirs sont prêts à renaître.)

marie.

Es-tu contente de moi ? Ai-je bien fait selon ton désir ?

caroline.

Petite coquine ! quelle élève ! Il n’est pas besoin de te montrer les choses deux fois. Comme tu comprends !… comme tu exécutes ! Ce serait à croire que tu n’es pas novice à ce jeu.

marie.

Ah ! cousine, je t’assure bien que j’ignorais