Page:L’École des biches, 1863.djvu/59

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
48
L’ÉCOLE DES BICHES


peut faire autrement ! Si pour finir mon éducation, tu voulais, tendre amie, que ta reconnaissante élève essaie à son tour de te rendre un peu du plaisir que tu viens de lui donner ?

caroline.

Puisque tu as si bonne intention, non-seulement je le veux bien, mais je vais t’y faire ajouter un raffinement qui augmentera ma jouissance.

marie.

Est-ce que c’est possible ?

caroline.

Certainement, si tu veux faire comme je vais te l’expliquer.

marie.

Compte sur ma bonne volonté. Mais laisse-moi d’abord t’embrasser ; ensuite je suis à tes ordres.

(Elles se tiennent un instant embrassées ; mais Caroline, pour qui ce passe-temps est insuffisant, la rappelle au service qu’elle en attend).