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L’ÉCOLE DES BICHES

caroline.

Tu en apprendras bien d’autres ! Veux-tu exécuter maintenant sur moi ce qu’il te faisait ?

marie.

Je ne le saurais pas. Seulement, je me souviens que ses attouchements me procuraient un plaisir si vif, que je me réveillai, et que, portant ma main où je venais d’éprouver ce plaisir, je me sentis toute mouillée. Voilà, ma cousine, ce que je ne comprends pas et sur quoi je désire que tu me tranquillises.

caroline.

La chose est fort simple et fort naturelle : tu avais déchargé, ou, si tu aimes mieux, tu avais fait une fausse couche, parce que tous les tissus nerveux qui aboutissent aux organes de la génération, avaient été très-excités dans la soirée. Ensuite, la chaleur de ton sang ayant produit une abondance de sperme, il a bien fallu qu’il s’épanchât au dehors ; voilà ce qui a produit cette éjaculation qui t’a effrayée. Ceci arrive